SOCIETE DE CHASSE – FCM 126
L’automne 2023 particulièrement pluvieux, n’aura pas été favorable au maintien de certains gibiers dans leur milieu habituel, qu’il s’agisse des lièvres qui auraient bien subi cette année une forte baisse au niveau du nombre de sujets vus et prélevés, des cadavres ont été retrouvés, peut-être une maladie… ? Pourtant dans l’été la population semblait importante.
Les couvées de faisans et de perdrix recensées cette année nous laisse également quelques espoirs sur les efforts de repeuplement des dernières années, gibier qui devient de plus en plus sauvage et c’était le but recherché.
La population des lapins quasiment décimée l’année passée semblait dans certains secteurs retrouver un léger souffle de réimplantation mais en fin d’été… toujours ce fichu virus qui a de nouveau fait du clair dans les rangs.
La population des chevreuils est en nette augmentation, les naissances ont lieu au mois de mai, donc la période est plus favorable pour les petits. Il n’est pas rare d’en croiser plusieurs dans le même secteur, combien sur la commune ? 60, 70, 80 pourquoi pas.
Les sangliers eux, plus résistants ont l’air d’apprécier notre commune, certains ont même été vus sur la plage certainement pour profiter du Gulf Stream et de nos belles plages, mais ils semblent, comme les vacanciers préférer les beaux jours pour séjourner chez nous et partir chez nos voisins au moment de la chasse, ils n’apprécient peut-être pas non plus la loi littoral, qui sait ?
Par année, les accidents routiers dus aux gros gibiers sur le plan national, cerfs, sangliers et chevreuils sont impressionnants : environ 40 000 accidents routiers ont pour cause la faune sauvage, 50 personnes y trouvent la mort et 120 personnes sont hospitalisées pour des blessures graves… imaginons le tableau si la chasse était interdite. Dans les années 1970 on estimait le nombre des sangliers tués à 35 000, actuellement 820 000 et la population actuelle estimée serait entre 1,5 et un peu plus de 2 millions d’animaux, toujours au niveau national bien entendu.
Quant au nombre des chasseurs adhérents de la société de chasse, il baisse un peu, 65 pour cette année 2023/2024, la moyenne d’âge est assez élevée 60 ans…
Au nom des chasseurs, merci aux propriétaires qui nous mettent leurs terrains à disposition, et en leur nom, je vous présente à toutes et à tous nos vœux les plus sincères pour cette nouvelle année.
Michel POULAIN
SOCIETE DE CHASSE FCM 126
Des gelées au début avril, un été très beau avec des températures excessives, voilà peut-être une explication au manque de couvées de faisans recensées sur le terrain cette année malgré une importante présence de reproducteurs au printemps.
Par contre, temps favorable pour les petits lièvres et les petits chevreuils dont la population ne cesse d’augmenter. Les lapins ont souffert avec l’apparition fin de printemps et dans l’été de la myxomatose et également le VHD (viral haemorrhagic disease) maladie virale hémorragique qui ne pardonne pas, ni pour les lapins domestiques, ni pour les garennes, ce qui fait que la population de lapins était faible en cette saison de chasse. Le nombre de lapins prélevés diminue depuis quelques années, 1711 (2019/2020) 1604(2020/2021) 1085(2021/2022), combien de prélevés cette année, 150… ???? Les exploitants agricoles vont s’en réjouir je crois.
Quelques sangliers semblent commencer à se sédentariser sur la commune, mais les nombreuses friches et landages ne nous aident pas pour les localiser et nous permettre de les prélever.
Les panneaux que nous avons mis aux entrées du massif dunaire informant les promeneurs des jours et heures de chasse semblent avoir porté leurs fruits puisque lors de la saison 2021/2022, les chasseurs n’ont pas eu de réflexions lors des journées de chasse.
En début d’année 2022, deux de nos sociétaires habitants de la commune sont décédés, Joseph POULAIN et Gérard HEROUT, Jojo président de la société de chasse de 2003 à 2014 et Gérard ancien garagiste à la station sur la D 650.
Au nom des chasseurs, je remercie les propriétaires qui nous mettent leurs terrains à disposition et je vous présente à tous et à toutes, nos vœux les plus sincères pour cette nouvelle année.
Michel POULAIN président de la société de chasse
La chasse…
Oh! Combien critiquée actuellement parce ce qu’il y a malheureusement des accidents et un peu trop mise en avant par quelques anti-chasse, certains à des fins électorales et d’autres au nom des partis animalistes, etc…
Chacun d’entre nous peut pratiquer la pêche, la randonnée, la chasse, le VTT, la moto et plus encore…chacun pratique sa passion ou son loisir comme il l’entend. Quant à la chasse, elle n’est pas obligatoire, chacun peut ou non la pratiquer, n’est ce point un droit issu de la révolution de 1789. La mentalité des chasseurs a évolué, bien sûr il reste quelques brebis galeuses qui ne respectent pas la réglementation, mais ces personnes se comportent de la même façon dans toutes leurs activités, que ce soit le travail ou le loisir.
Il ne faut pas oublier que la chasse se pratique sur 80% de territoires privés et que pour la pratiquer, il faut avoir un permis de chasser en règle, une assurance et l’autorisation du propriétaire ou du détenteur du droit de chasse, nous ne sommes pas des hors la loi.
Les chasseurs chassent où ils ont l’autorisation de chasser et doivent faire attention à l’environnement et peuvent rencontrer les randonneurs qui utilisent les chemins creux, les chemins de randonnée et les routes. Dans notre commune, nous pouvons rencontrer des promeneurs dans le domaine du conservatoire du littoral puisque cet espace est partagé. Ce partage doit se faire dans le respect des uns et des autres et en ce qui concerne les chasseurs avec toute la prudence qui s’impose car effectivement, nous avons des armes entre les mains.
Aux points d’accès principaux des grandes mielles de la commune qui accueillent du public, la mielle Blaizot, la mielle du sud et la mielle du nord, propriété du conservatoire du littoral des pancartes ont été mises en place afin d’informer les éventuels promeneurs des jours de chasse et horaires (les jeudis toute la journée et les dimanches et jours fériés uniquement le matin) une journée et demie de chasse par semaine, pour ce qui concerne ces trois mielles uniquement. Cet espace suffisamment vaste est partagé par les éleveurs pour l’hivernage des animaux, les randonneurs et les chasseurs, il y a de la place pour tous, mais force est de constater que depuis deux ans, beaucoup de nouveaux promeneurs sont attirés par notre belle région et ne semblent pas trouver normal que certains pratiquent la chasse.
Dans d’autres secteurs, la chasse au lapin est autorisée et peut être pratiquée tous les jours pour réguler ces rongeurs qui font beaucoup de dégâts au niveau des cultures ainsi que beaucoup de galeries, ce qui peut devenir dangereux pour les animaux d’élevage, bovins et chevaux.
La priorité est la formation des chasseurs pour la sécurité de tous et le respect des espèces, depuis 2019, nous avons obligation, nous chasseurs de participer à un stage au siège de la fédération des chasseurs de la Manche, au cours duquel on nous montre les risques dans l’usage des armes, tant pour les chasseurs que pour les personnes que nous sommes amenées à croiser, la portée des différentes munitions utilisées, les angles de tir à respecter lors des battues, etc…. car il y a trop d’accidents, même un seul serait encore de trop. Ce que nous appelons le gros gibier (chevreuils, sangliers) est en forte augmentation d’où l’utilisation de carabines et fusils avec comme munitions : des balles et là, la prudence doit être encore plus de rigueur. Il faut noter que les nouveaux chasseurs doivent passer un examen pour obtenir un permis de chasser, ce que nous les plus anciens n’avons pas passé, d’où l’obligation de ce stage et ce tous les dix ans.
Alors, essayons d’accepter les différences, les choix des uns et des autres et nous chasseurs d’expliquer notre passion et pourquoi pas inviter quelques non chasseurs dans nos sorties afin qu’ils comprennent comment se pratique la chasse, notre chasse.
Michel POULAIN président de la société de chasse
SOCIETE DE CHASSE - FCM 126
Nous avons tous traversé une année 2020 un peu chaotique, la crise sanitaire ayant perturbé bon nombre d’entre nous (chasseurs et non chasseurs) dans nos sorties, rencontres familiales et amicales.
Au niveau de la société de chasse, les comptages de coqs au printemps n’ont pu être réalisés pour cause de confinement, un début de chasse fin septembre début octobre qui s’est bien déroulé et un nouveau confinement d’un mois nous a empêché de poursuivre notre loisir favori, mais ce n’est qu’un loisir et si nous n’avions pas les problèmes de dégâts des lapins qui eux ne sont pas confinés, ce pourrait être un mal pour un bien en espérant que le gibier sauvé en profite pour augmenter.
Pour les promeneurs et les personnes qui circulent en voiture, vous avez peut être vu ces pancartes à l’entrée de certaines parcelles, eh bien c’est à l’initiative de la fédération des chasseurs de la Manche et certaines sociétés de chasse qui participent à l’opération faisans que depuis quelques années des cultivateurs ont mis en place ces couverts végétaux, c’est un mélange de graines (phacélie, moutarde, sarrasin, aneth, chia, etc…) qui a pour but de favoriser pendant l’automne et l’hiver l’abri ainsi que la nourriture du petit gibier et en même temps d’éviter le ruissellement, favoriser le captage d’azote….
Le vrai nom : CIPAN, cultures intermédiaires de pièges à nitrates.
Cette année 2020, 25 hectares ont été semés en fin d’été et restent en place une partie de l’hiver, en plus c’est joli, les faisans s’y plaisent bien, les chevreuils y trouvent un abri également.
SOCIETE DE CHASSE FCM 126
Quelques nouvelles de la société de chasse.
Comme vous l'avez peut-être observé, nous voyons de plus en plus de faisans dans les champs et sur le bord des routes, ce qui ait plaisant pour tous, mais les approcher à la chasse c’est plus compliqué car ils deviennent de plus en plus sauvages, mais c'est très bien pour le sport. Le comptage des coqs chanteurs au printemps nous laissait envisager une bonne saison de reproduction, nous avons comptabilisé plus de 50 couvées mais en juin et juillet, beaucoup de poules ont été vues avec 1, 2 ou 3 poussins par couvée, le temps très sec de cet été à du certainement contrarier l’éclosion des œufs, les coquilles trop dures n’ont pas pu être cassées par les poussins et de ce fait, on a observé des couvées de petit nombre, ce sera mieux l’année prochaine, il reste beaucoup de reproducteurs sur le terrain.
Nous essayons de faire la même chose avec les perdrix grises et rouges et cela à l'air de vouloir prendre aussi, sept couvées recensées sur le territoire, dont une de 15 perdreaux rouges….
Quant aux lièvres nous avons pu constater une bonne augmentation de la population ainsi que pour celle des chevreuils.
Nous avons même constaté la présence de sangliers pendant plusieurs semaines, ce qui est assez exceptionnel chez nous.
Nous sommes fiers de pouvoir ainsi participer au repeuplement de notre campagne avec des animaux réellement sauvages et non plus des gibiers de tir, lâchés la veille. Je remercierai pour cela les bénévoles qui s'en occupent, ainsi que vous tous habitants de la commune pour votre soutien dans vos commentaires plutôt élogieux. Le fait de voir toute cette population sauvage, sur le bord des routes où dans les champs lorsque vous vous promenez est je le pense certainement agréable.
J'en profite également pour remercier les propriétaires qui nous permettent d'exercer notre passion sur leurs territoires, ainsi qu’aux représentants du site classé avec lesquels nous entretenons de bonnes relations.
Au nom des chasseurs, je vous souhaite à tous une bonne et heureuse année 2019.
Michel Poulain
SOCIETE DE CHASSE F.C.M. 126
Les membres de la société de chasse ont choisi en 2015 d’implanter avec l’aide de la fédération des chasseurs de la Manche une souche de faisans sur la commune. Nous n’étions pas seuls car une dizaine d’autres sociétés voisines (situées au sud) nous ont accompagnées dans cette aventure.
Comme relaté dans le bulletin de l’an passé, la mayonnaise a l’air de prendre puisque de 28 couvées recensées l’an passé sur la commune, nous sommes passés à 46 en 2017, et ces couvées vont à leur tour en 2018 nous fixer cette population de faisans. Vous en croisez dans les chemins, et nous sommes tous contents de voir que notre effort se concrétise. La municipalité m’a demandé de fournir des photos pour la première de couverture de ce bulletin, c’est une reconnaissance de l’effort fait par une grande majorité des chasseurs de la commune.
Je rappelle ici que le tir de la poule faisane est interdit par arrêté préfectoral sur l’ensemble du territoire communal et que nous avons limité le prélèvement des coqs à 1 par chasseur et par jour de chasse.
Les couvées de perdrix rouges cette année sont de 4, de petites couvées mais couvées quand même…
Le plan de chasse chevreuils mis en place il y a environ 25 /30 ans par la fédération des chasseurs avait lui aussi été très critiqué mais force est de constater sa réussite, environ 5500 d’entre eux peuvent être prélevés dans le département chaque année. La gestion des populations gibier doit être notre priorité, c’est simple : laisser des reproducteurs naturels sur le terrain, ceux qui sont nés sur place restent sur place, ils sont chez eux.
Plus difficile pour la population lièvre, mais qui est malgré tout en augmentation cette année, pour les lapins 1200 d’entre eux ont été prélevés, en nette augmentation par rapport aux années précédentes.
Le nombre de 68 chasseurs reste le même et merci encore aux volontaires qui maintiennent en place, en fonction et en état les nourrisseurs à faisans qui vont servir aussi aux perdrix qui vont rester sur place.
Merci à tous les propriétaires, chasseurs ou non qui nous laissent leurs terres à disposition.
Au nom des membres du bureau et de tous les chasseurs, je vous adresse nos vœux les meilleurs pour cette nouvelle année.
Michel POULAIN
SOCIETE DE CHASSE F.C.M. 126
2015/2018 Opération repeuplement faisans
Avec l’aide de la fédération des chasseurs de la Manche, nous avons mis en place une opération repeuplement faisans. Nous l’avions déjà essayé en 1994, mais seuls.
Cette fois, nous le faisons en même temps que les communes de Barneville-Carteret, Saint Jean de la Rivière, Saint Georges de la Rivière, La Haye d’Ectot, Sortosville en Beaumont, Le Mesnil, Fierville les Mines, Port-Bail et Saint Jacques de Néhou, soit 10 communes pour une superficie de 4800 hectares et nous espérons que d’autres vont venir se joindre à nous. D’autres secteurs dans le département ont le même projet en cours.
Pourquoi ?
Nous espérons à terme avoir une population sauvage qui se reproduit naturellement afin d’en finir avec les lâchers de « faisans de tir ».
Le terrain de la société de chasse s’y prête parfaitement.
Nous nous sommes engagés quasiment à l’unanimité pour la société de chasse des Moitiers d’Allonne puisque 98% des chasseurs présents lors de la réunion prévue pour ce projet l’ont accepté ainsi que certaines chasses privées.
En quoi cela consiste sur notre commune ?
Tout d’abord, nous avons implanté environ 100 agrainoirs sur l’ensemble de la société de chasse, 1 pour 10 Hectares. Ces nourrisseurs, puisqu’il faut les appeler ainsi, sont approvisionnés et surveillés par dix groupes d’environ six chasseurs toute l’année. Il faut que les faisans trouvent à manger par tous les temps (pluie, neige…).
Trois exploitants de la commune ont semé à l’automne 30 hectares de couvert végétal qui restera en place jusqu’au printemps, couvert particulièrement apprécié par les faisans, pour se cacher et se nourrir pendant l’hiver.
Nous avons lâché en deux fois environ 550 faisandeaux de 11 à 12 semaines vers le mois de juillet, pour qu’ils s’habituent à leur nouvel environnement (1400 faisandeaux pour les 10 communes). Cette souche de faisans communs d’origine sauvage à la 2 ou 3ème génération, a la particularité de se percher la nuit.
Nous ne tirons pas les poules faisanes et ce pour tous les chasseurs sur l’ensemble des communes impliquées dans ce projet puisque c’est un arrêté préfectoral.
Un comptage des coqs « chanteurs » sera fait au printemps pour faire le bilan des rescapés de l’hiver, et ces coqs vont rapprocher les poules.
L’ensemble de ces mesures est prévu pour trois années consécutives donc jusqu’en 2018 : lâcher de faisandeaux et protection des poules faisanes. Après il faudra gérer la population sur place.
La réussite de ce projet dépend de la volonté des chasseurs et non chasseurs, à faire en sorte que ces faisans puissent s’intégrer au mieux, nourriture, protection des poules, etc.
Une bonne douzaine de couvées réussies en 2016, ce serait déjà très bien et je pense que la pompe serait amorcée.
Par ailleurs, pendant la saison 2014/2015, environ cinquante renards ont été détruits, en battue, déterrage et pendant la chasse, c’est peut-être la raison pour laquelle un peu plus de lièvres ont été vus et prélevés pendant la saison en cours.
Merci à tous les propriétaires qui nous mettent leurs terres à disposition, ce qui permet à tous les chasseurs habitants la commune de pouvoir s’adonner à leur passion.
Au nom des membres du bureau et de tous les chasseurs, je vous adresse nos vœux les meilleurs pour la nouvelle année.
Michel POULAIN